trophée Jules Verne : retour sur le record du tour du monde en mer

Trophée Jules Verne : comprendre le Record tour du monde et son héritage

Le Trophée Jules Verne symbolise l’ambition absolue en Course au large : boucler un tour du monde à la voile, en équipage, sans escale ni assistance, plus vite que tous les autres. Créé au début des années 1990, ce défi repose sur une idée simple et radicale, devenue un repère pour la Navigation en mer moderne. La ligne de départ et d’arrivée s’étire entre le phare du Créac’h (Ouessant) et le cap Lizard, un trait fictif qui ouvre la porte d’un monde d’alizés, de dépressions australes et de glaces dérivantes. Le temps de référence, aujourd’hui détenu par Francis Joyon et son équipage depuis 2017 en 40 jours, 23 heures, 30 minutes et 30 secondes, fait figure de barrière psychologique autant que sportive.

Depuis les premières tentatives, la discipline a profondément évolué. Les multicoques ont gagné en envergure, en rigidité et en portance grâce aux foils. Les voiliers rapides volent désormais au-dessus de l’eau, transformant l’océan en rail. Des marins expérimentés comme Thomas Coville et François Gabart s’y sont illustrés, le premier ayant établi en 2016 le record du monde en solitaire en multicoque en 49 jours 3 heures 7 minutes, record que le second a abaissé l’année suivante à 42 jours 16 heures 40 minutes. Ces jalons en solitaire nourrissent les rêves d’équipage, car ils prouvent la capacité des machines à tenir des vitesses moyennes extrêmes sur la durée.

En 2024-2025, l’attention se porte sur deux maxi-trimarans de la classe Ultim. Le premier, SVR-Lazartigue, a relancé sa tentative après une avarie en début d’hiver et a franchi la ligne de départ un 19 décembre à 1 h 18. Le second, Sodebo Ultim 3, attend la fenêtre parfaite à Lorient, prêt à transformer l’attente en accélération fulgurante. L’enjeu dépasse la quête d’un chiffre. Il s’agit d’un Sailing Challenge total, où la stratégie météo, la préparation humaine et l’ingénierie navale s’entremêlent.

La règle « sans assistance » impose une autonomie intégrale. Les équipages doivent gérer les pannes, les choix de route, les réparations légères, le sommeil et l’alimentation. Pourquoi ce format fascine-t-il autant en 2025 ? Parce qu’il concentre les tensions de notre époque: la course au progrès technique, la conscience environnementale et l’exigence d’un récit collectif, où la Maritime aventure inspire et fédère. Les équipes tirent parti des modèles météorologiques globaux, tout en respectant les zones d’exclusion autour des glaces. Chaque empannage près du « mur » des quarantièmes rugissants est une décision lourde de conséquences.

Les fans suivent ces trajectoires en temps réel, comparent les performances avec celles des illustres prédécesseurs et questionnent l’avenir de la discipline. Peut-on descendre sous les 40 jours avec les technologies actuelles ? Certains l’affirment, à condition de réunir une fenêtre météo exceptionnelle sur les trois océans. D’autres rappellent que les risques — collision avec OANI, délaminage, casse de foil — restent le prix de la Voile extrême. Entre admiration et lucidité, l’héritage du Trophée Jules Verne s’écrit sur la lame, dans le bruissement des fibres et le grincement des haubans.

• 🌍 Parcours mythique entre Ouessant et le cap Lizard
• ⏱️ Record tour du monde actuel: 40 j 23 h 30 min (2017)
• ⛵ Voiliers rapides de la classe Ultim et foils
• 🧭 Autonomie totale: sans escale ni assistance
• 🌬️ Fenêtre météo décisive pour la réussite

Pour ceux qui souhaitent enrichir leur culture générale autour de la mer et de la performance, des ressources accessibles permettent de tester ses connaissances, à l’image de ces repères de culture générale ou de ces questions de quiz ludiques à partager en famille. D’autres préfèrent nourrir la discussion avec des quiz légers pour une soirée, souvent propices à retracer les exploits des grands navigateurs. Les enjeux géopolitiques rappellent aussi la fragilité des routes maritimes, comme l’actualité internationale le montre avec ce focus sur une crise en Afrique de l’Est, que les marins suivent à distance mais avec attention. Enfin, pour varier les angles, ces faits essentiels aident à replacer l’exploit sportif dans une perspective plus large.

Repères techniques et règles clés

Les règles imposent un parcours libre mais un départ/arrivée identiques pour tous. Le jury valide les traces, les temps intermédiaires et les conditions de respect de l’autonomie. La technologie embarquée — capteurs, satellites, logiciels de routage — ne remplace pas l’expérience. Elle l’amplifie. À chaque empannage près des glaces, l’équipage arbitre entre vitesse et prudence. L’insight à retenir: le Trophée Jules Verne est une course contre le temps, mais aussi une série de décisions raisonnées, prises dans l’incertitude.

Voile extrême et technologies: comment les voiliers rapides façonnent la Course au large

La performance actuelle en Trophée Jules Verne tient autant aux femmes et aux hommes qu’aux machines. Les maxi-trimarans Ultim sont des laboratoires flottants. Les coques en carbone pré-imprégné gagnent en rigidité pour résister aux chocs, tandis que les foils génèrent une portance qui réduit drastiquement la traînée. Résultat: une Performance nautique capable de maintenir des moyennes supérieures à 30 nœuds sur de longues sections. C’est la promesse — et le risque — de cette Voile extrême, où un angle de gîte mal anticipé ou une vague croisée peut suffire à endommager un appendice.

Les deux protagonistes du moment illustrent ces choix. SVR-Lazartigue mise sur une plateforme allégée et une intégration fine des systèmes de contrôle des foils. Sodebo Ultim 3 privilégie une stabilité d’assiette et une robustesse éprouvée, fruit d’un long retour d’expérience. Les cockpits semi-fermés protègent mieux les équipages à grande vitesse, limitent l’exposition au froid et améliorent la concentration. Les pilotes automatiques, calibrés au millimètre, filtrent la mer aussi bien que les erreurs humaines. Mais leur efficacité dépend d’un réglage permanent et d’une écoute sensorielle du bateau par l’équipage.

À bord, l’énergie est un nerf de la guerre. Les hydrogénérateurs, les éoliennes de faible traînée et les panneaux solaires assurent la redondance. Les batteries au lithium doivent rester dans une plage thermique sécurisée, surveillée par télémétrie. Les données accumulées — incidence des foils, torsion du gréement, charges dans les haubans — dessinent une cartographie en direct de la fatigue du bateau. Cette science du détail nourrit la décision: réduire de 1 nœud pendant 6 heures pour préserver un foil peut sauver 3 jours plus loin.

Depuis la Bretagne, des passionnés comparent ces architectures avec un œil d’ingénieur. Dans les écoles, enseignants et élèves utilisent des quiz pour vulgariser les notions de portance et de stabilité; certains s’appuient sur des ressources grand public comme ces capsules de culture générale ou des formats courts, de type quiz de soirée, pour fixer les grandes dates et les records. La popularité de cette technologie dépasse l’entre-soi de la voile et rejoint l’imaginaire de l’Exploration océanique.

• ⚙️ Composite carbone: rigidité/poids optimisés
• 🦾 Foils réglables: portance et cap à haute vitesse
• 🔋 Énergie hybride: solaire, hydro, stockage sécurisé
• 🧠 Pilote auto + humain: binôme décisionnel
• 🛰️ Données en temps réel: maintenance prédictive

Pour visualiser la dynamique des foils et la coordination de l’équipage, cette recherche vidéo est utile et pédagogique.

Ingénierie, limites et arbitrages

Chaque kilo économisé redistribue les cartes de la vitesse moyenne. Mais l’obsession du gain de poids est tempérée par la nécessité d’absorber les chocs à 35 nœuds. Les architectes arbitrent entre section des bras de liaison, épaisseur des peaux carbone et géométrie des foils. L’idée forte: ces voiliers rapides sont des compromis mobiles. Dans le Trophée Jules Verne, le meilleur bateau est celui qui reste performant le plus longtemps, pas seulement le plus rapide sur 6 heures.

Fenêtres météo et stratégie: Navigation en mer sur 40 jours

Le Trophée Jules Verne se joue d’abord à terre. L’attente d’une fenêtre météo conditionne la réussite. L’idéal: sortir rapidement du golfe de Gascogne, traverser les alizés de l’Atlantique Nord sans être piégé par une dépression secondaire, franchir les Doldrums au plus étroit, puis glisser sous l’Anticyclone de Sainte-Hélène. Les premières 10 à 12 jours déterminent l’angle d’attaque de l’océan Indien. Une trajectoire propre permet d’accrocher un train de dépressions austral qui tracte le trimaran jusqu’au Pacifique, au prix d’empannages répétés près de la limite des glaces.

La tentative relancée de SVR-Lazartigue après réparation d’un foil endommagé par un choc avec un OANI illustre cette logique. Une fois la ligne franchie au large d’Ouessant, l’équipage a rapidement pris l’ascendant, pointant jusqu’à 70 milles d’avance sur le temps de Joyon. Ce type d’« avance virtuelle » n’est pas une garantie: une zone de molle mal anticipée renvoie la barque à l’arrière. À Lorient, Sodebo Ultim 3 est resté en stand-by après une avarie de safran, décision prudente pour que le départ se fasse sous de bons augures, signe d’une approche méthodique de la Maritime aventure.

Les routeurs, depuis la terre, proposent des scénarios, mais le choix final appartient au skipper. Faut-il plonger plus sud pour profiter d’une dépression active, au risque d’une mer croisée? Ou rester plus nord, avec un vent plus stable mais plus faible? Dans l’océan Indien, s’empaler derrière une dorsale peut coûter des jours. Dans le Pacifique, l’objectif est de garder une moyenne supérieure à 30 nœuds jusqu’au cap Horn, tout en maîtrisant l’effort du bateau sur la houle longue. Chaque quart ressemble à une partie d’échecs où les pièces sont des nuages, des fronts et des vagues.

L’imprévu existe toujours: un OFNI, une panne instrumentale, le passage d’un front plus violent que le modèle. Les équipages s’entraînent à basculer en mode « dégradé »: réduire la toile, sécuriser l’appendice, recalibrer les capteurs, puis réaccélérer. C’est là que l’expérience paie. L’Exploration océanique reste un territoire où l’anticipation cohabite avec l’acceptation du risque. Ce qui sépare un record d’une simple belle tentative, c’est souvent la capacité à « perdre moins » dans une mauvaise phase.

• 🗺️ Cibles stratégiques: sortie rapide de Gascogne, Doldrums étroits
• 🌪️ Accrocher un train de dépressions dans le sud
• 🧊 Naviguer près de la limite des glaces sans l’outrepasser
• ⚠️ Gérer les OANI/OFNI et les pannes de capteurs
• 🔁 Arbitrer empannages/vitesse moyenne

Pour saisir ces décisions en image et comprendre les « portes météo » qui s’enchaînent, une recherche vidéo ciblée vaut le détour avant de suivre la progression en cartographie.

Le temps, les choix et la marge

Un record ne se bat pas en un seul coup d’éclat. Il se construit sur des marges: gagner 0,5 nœud sur 1 000 milles, c’est une heure d’avance. Répété dix fois, c’est presque une demi-journée. L’insight final: la stratégie gagnante est celle qui fabrique des petites victoires, sans hypothéquer l’intégrité du bateau.

Équipage, physiologie et organisation: la Performance nautique en continu

Dans le Trophée Jules Verne, la machine humaine vaut autant que la machine à foils. Un équipage de six à huit marins se répartit quarts, manœuvres et maintenance, avec des protocoles précis. L’objectif est simple à énoncer, complexe à tenir: rester lucide sous contrainte pendant 40 jours. Les rythmes circadiens sont bouleversés; le sommeil fractionné impose des siestes de 20 à 90 minutes, organisées comme un calendrier de micro-récupérations. La nutrition suit, avec des apports calibrés en glucides lents, protéines et électrolytes, pour compenser le froid et l’effort.

Les équipes actuelles incarnent bien cette exigence. À la barre de SVR-Lazartigue, François Gabart est entouré de Tom Laperche, Amélie Grassi, Antoine Gautier, Emilien Lavigne et Pascal Bidégorry, un collectif qui conjugue expertise de la haute vitesse et sens de l’anticipation. Face à eux, Thomas Coville prépare son Sodebo Ultim 3 avec un groupe dense: Frédéric Denis, Léonard Legrand, Pierre Leboucher, Guillaume Pirouelle, Benjamin Schwartz et Nicolas Troussel. L’addition d’expériences et de profils crée une résilience collective, essentielle quand il faut réparer un safran dans 30 nœuds de vent.

La gestion du froid et de l’humidité est un autre front. Les vêtements techniques multicouches, la ventilation des cockpits fermés et la prévention de l’hypothermie deviennent des tâches quotidiennes. L’hygiène — lavage des mains, séchage des gants, contrôle des points de friction — évite des blessures qui pourraient devenir incapacitantes. Chacun garde un « sac de quart » prêt, avec lampes frontales, couteau, rations et boissons. La discipline se forge aux entraînements: musculation fonctionnelle, vélo, travail de mobilité. Les témoins le disent: la force ne suffit pas; la souplesse et la proprioception font la différence sur un pont humide.

La cohésion est entretenue par des rituels: check météo de changement de quart, débriefs courts, humour à bord. Certains équipages utilisent des jeux de questions rapides pour garder l’esprit alerte; une façon simple de décompresser avec des questions ludiques ou des quiz improvisés. Ce n’est pas anecdotique: l’état cognitif influence la précision des manœuvres et la qualité des décisions. La prévention des erreurs humaines passe par des routines et par des check-lists, parfois affichées à proximité des winchs ou du mât.

• 🕰️ Sommeil fractionné et quarts serrés
• 🥣 Nutrition haute densité énergétique
• 🧤 Gestion du froid, de l’humidité et des frottements
• 🗣️ Débriefs courts, communication claire
• 🧩 Exercices mentaux pour la vigilance

À terre, les proches guettent les positions et s’inquiètent à la moindre chute de vitesse. Le lien social compte: il maintient une pression positive comme un filet de sécurité psychologique. Insight final: derrière chaque minute gagnée, il y a une équipe soudée qui a pensé, ressenti et corrigé des milliers de détails invisibles.

Économie, impact et culture de l’Exploration océanique moderne

Le Trophée Jules Verne n’est pas seulement une aventure sportive: c’est un écosystème économique et culturel. Les budgets de conception, de construction et d’exploitation des Ultim se chiffrent en millions d’euros. En retour, les retombées médiatiques, l’innovation technologique et l’attractivité des territoires maritimes justifient l’investissement. Lorient, Concarneau et Brest structurent des filières entières: chantiers, matériaux composites, électronique embarquée, météo, logistique. Les records stimulent un récit national porté par la mer, tout en irriguant des applications civiles, de la réduction de traînée à la sécurité des navires marchands.

La dimension culturelle se nourrit d’histoires. Les exploits des marins s’inscrivent dans la tradition française de la Maritime aventure, du cap Horn des cap-horniers à la modernité des multicoques volants. Les médias jouent un rôle d’amplificateur, mais la pédagogie reste clé pour éviter le sensationnalisme. Des formats courts et accessibles — comme des repères de culture générale — permettent de relier un public large aux enjeux de la mer: météo, biodiversité, économie bleue. Certains éditorialistes établissent des ponts avec l’actualité internationale pour rappeler que la mer est aussi un théâtre de tensions, écho des dossiers comme ce conflit suivi par la presse française.

Le débat environnemental occupe une place croissante. Les équipes mesurent leur empreinte carbone, optimisent les matériaux, prolongent la durée de vie des bateaux par rétrofit. La donnée, récoltée en pleine mer, enrichit les modèles océanographiques et climatologiques. Les partenariats avec des laboratoires renforcent la valeur sociétale de ces campagnes, au-delà du palmarès. Dans ce cadre, l’Exploration océanique redevient une mission, autant qu’un spectacle sportif.

Sur le plan du marketing, les retours d’image sont puissants: un maxi-trimaran volant dans la lumière rasante des quarantièmes raconte l’audace, la durabilité et la précision. Les marques y voient une plateforme unique pour parler d’innovation, de performance et d’équipe. Les communautés en ligne s’approprient le récit, parfois via des jeux et des quiz participatifs, ou avec des formats plus légers comme ces questions rapides pour animer un live. Ce tissu social, fait d’apprentissage et de divertissement, s’agrège autour d’une passion: la Course au large.

• 💶 Investissement R&D et retombées médiatiques
• 🏭 Territoires industriels de la voile de compétition
• 🌱 Empreinte et innovation « low impact »
• 🎓 Pédagogie grand public et culture maritime
• 🌐 Rayonnement international et soft power

Au fond, ce que montrent ces records, c’est la capacité d’un pays maritime à se réinventer en conjuguant technique, récit et responsabilité. C’est l’insight à retenir: l’audace n’exclut pas la mesure, elle s’y adosse.

Le récit sportif en temps réel: suivre, comparer, comprendre

Le Trophée Jules Verne se vit désormais en direct, carte à l’appui, ce qui change la relation au public. Les plateformes de suivi diffusent les vitesses instantanées, la trajectoire et l’écart au Record tour du monde. Les fans comparent en un clic la progression avec la trace de 2017 d’IDEC Sport. Cette culture du « live » demande de donner des clés de lecture: pourquoi la vitesse chute-t-elle soudain? Quelle est la différence entre le cap et le COG? Qu’implique un empannage dans 8 mètres de houle? Rendre ces notions digestes, c’est démocratiser la Navigation en mer.

Les rédactions spécialisées multiplient les formats: décryptages météo, carnets de bord, focus technique. Des passerelles s’ouvrent avec l’éducation, via des ressources ludiques comme ces fiches de culture et des jeux de questions pour comprendre les caps, les vents et les stratégies. Le langage visuel, infographies et courbes, fait le lien entre experts et néophytes. L’objectif n’est pas de faire du spectaculaire, mais de mettre en valeur l’essentiel: la cohérence d’un projet, la qualité des décisions et la maîtrise des risques.

Le commentaire sportif en 2025 s’enrichit aussi des voix des territoires: pêcheurs croisant des Ultim au large, ingénieurs en composites, météorologues. Cette pluralité permet d’éviter les angles réducteurs. Par exemple, un ralentissement dans l’océan Indien ne traduit pas nécessairement un problème: il peut être un choix délibéré pour rejoindre un front plus porteur. Les lecteurs apprécient ce type de nuance, qui rend la Performance nautique plus lisible et plus respectée.

Enfin, l’internationalisation du récit est une chance. Le terme Sailing Challenge s’impose dans les médias anglo-saxons; il met l’accent sur la dimension d’endurance et de stratégie plutôt que sur le simple « record ». Cette sémantique rapproche le Trophée Jules Verne des autres grandes épreuves d’aventure, sans le diluer. Elle rappelle que l’exploit n’est pas qu’un nombre, mais une somme de choix, d’économies d’énergie et de micro-gestes répétés des milliers de fois.

• 🛰️ Suivi en temps réel et pédagogie des données
• 🧩 Décodage des écarts au temps de référence
• 🎙️ Voix multiples: marins, ingénieurs, météo
• 🌍 Récit international du Sailing Challenge
• 📚 Outils ludiques: quiz pour apprendre en s’amusant

Clé de lecture finale: suivre un record, c’est accepter l’irrégularité. La beauté du Trophée Jules Verne tient à cette dramaturgie contrôlée où l’expertise rend l’aléa intelligible.

Quelle différence entre un record en équipage et un record en solitaire ?

Le record en équipage du Trophée Jules Verne implique une coordination de plusieurs marins sur 24 h/24, avec des vitesses de pointe plus stables grâce aux quarts. Le record en solitaire repose sur l’autonomie d’un seul marin et des phases de repos très limitées. Les deux relèvent de la Voile extrême, mais les contraintes humaines et techniques diffèrent profondément.

Pourquoi la fenêtre météo de départ est-elle si cruciale ?

Elle conditionne la traversée de l’Atlantique Nord, le passage des Doldrums et l’angle d’entrée dans l’Atlantique Sud. Un départ mal calé peut bloquer l’accès aux bonnes dépressions australes et ruiner l’avance sur le temps de référence dès les premiers jours.

Peut-on passer sous la barre des 40 jours ?

Oui, théoriquement, avec une succession favorable de systèmes météo dans les trois océans et un bateau fiable. Mais il faut une exécution parfaite et une absence d’incident majeur (choc, casse, panne) sur près de 21 600 milles.

Comment les équipes gèrent-elles l’énergie à bord ?

Par une combinaison d’hydrogénérateurs, de panneaux solaires et de batteries optimisées. La redondance est essentielle pour assurer la navigation, l’instrumentation et la sécurité tout au long de la tentative sans assistance.

Lucas Perrin

Diplômé d’économie et passionné par la tech, Lucas décrypte les grandes tendances économiques et les innovations qui transforment notre quotidien. Il vulgarise les données complexes pour les rendre compréhensibles à tous.